🆔Identifiants et registres

Qui est la contrepartie ? Puis-je lui faire confiance ?

La vérification de l'identité et l'accès aux données relatives au profil des personnes, des entités et des objets constituent une fonction fondamentale des économies numériques. Lorsque l'on passe des interactions physiques aux interactions numériques, la première difficulté est d'établir la confiance quant à l'identité de la contrepartie. Il est essentiel que cette identité soit vérifiable, c'est-à-dire qu'elle puisse être authentifiée d'une manière ou d'une autre (un mot de passe mobile à usage unique, un code QR signé numériquement, un balayage biométrique des empreintes digitales ou même une authentification par identification faciale).

Un pays devrait disposer de plusieurs identités pour remplir plusieurs objectifs et fonctions dans différents secteurs, mais une ou plusieurs d'entre elles devraient fournir une capacité fondamentale d'authentification de l'identité de la personne et renvoyer quelques champs de données couramment requis (tels que le nom, le sexe, la date de naissance et l'adresse) par l'intermédiaire d'une interface de programmation ouverte. Les identités fonctionnelles (telles que les cartes d'électeur, les cartes de protection sociale ou les permis de conduire) devraient également s'efforcer de rendre leurs données de profil accessibles via des API ou par d'autres moyens numériques natifs.

Un système d'identité est un registre de personnes. Les pays ont également besoin de registres fondamentaux d'entités (entreprises, hôpitaux, écoles, etc.) pour permettre aux fournisseurs de services numériques sectoriels d'innover sur la base d'ensembles de données partagés. Ces registres devraient fournir des données signées numériquement - pour garantir leur inviolabilité - et de préférence via des API ouvertes (et éviter les téléchargements fastidieux de fichiers PDF ou Excel) pour que les logiciels puissent consommer directement les informations. Cela améliore considérablement la rapidité de la prestation de services et la concurrence entre les acteurs sectoriels du marché.

Voici quelques exemples d'éléments constitutifs de cette catégorie de DPI :

  • Authentification (mobile, hors ligne basée sur un code QR, biométrique, faciale, etc.)

  • eKYC

  • Signature unique

  • Registres civils/fonctionnels

  • Registres d'entités

  • Registres d'objets (terrains, etc.)

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